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lundi 25 avril 2016

Étoffer un personnage (7)

Évolution du personnage :
Transformation graduelle et continuelle ou prise de conscience soudaine qui provoque un changement dans le caractère ou les conceptions d'un personnage.


L'évolution d'un personnage découle de la friction entre sa personnalité et l'intrigue. La personnalité initiale s'érode lentement pour devenir celle de la conclusion du récit. Aussi, dans un sens, elle fait partie de la description du personnage, surtout s'il s'agit d'un personnage principal.

Comment cette friction s'illustre-t-elle dans le récit?
— par la rencontre entre le personnage et des opinions, faits ou évènements qui vont à l'encontre de ses opinions, de ses valeurs et de ses conceptions de la vie,
— par la mise à l'épreuve du personnage (défis, responsabilités, pertes, ennuis, etc.),
— par l'affrontement,
— par les réactions des autres personnages à son endroit,
— par le temps qui atténue certaines blessures ou qui change les préoccupations dominantes,
— par un changement drastique dans la situation du personnage,
— par les conséquences de ses actions (s'il s'aperçoit que son mode d'action ne l'amène pas au résultat désiré, il peut décidé d'en essayer ((ou d'en adopter)) un autre ou encore des dommages collatéraux peuvent l'amener à réviser ce qui lui semble être un comportement acceptable),
— par les émotions qu'il traverse,
— par ce que le personnage veut changer ou réaliser,
— etc.


En fait toutes les situations et les interactions qui permettent au personnage d'en apprendre plus sur lui-même ou sur la vie sont susceptibles de le faire évoluer.


lundi 11 avril 2016

Schéma actanciel : quête et objet

Dans le schéma actanciel, la quête correspond à une intrigue. Que celle-ci soit principale, secondaire ou tertiaire dans le récit, elle peut se trouver au centre du schéma actanciel où elle est toujours présentée selon le point de vue du sujet. La quête peut aussi être une étape d'intrigue complexe si on veut faire des schémas actanciels plus précis afin de mieux cerner les relations entre les personnages.

Pour s'aider à compléter le schéma actanciel, il peut être utile de lister les différentes péripéties que les personnages auront à franchir pour réaliser leur quête.

L'objet, quant à lui, est le résultat espéré par le personnage choisi comme sujet. C'est l'objectif du sujet. Celui-ci peut être l'acquisition d'un objet (arme, antidote, etc.), une action à réaliser (atteindre le centre du labyrinthe, donner une lettre en main propre à quelqu'un, etc.), une valeur à rétablir (trouver le coupable, par exemple, rétablir la justice) ou une qualité à acquérir.

Selon le point de vue analysé, l'objet peut être une chose ou son contraire. Il peut être l'obtention (ou non) de quelque chose de concret (le meurtrier, une arme permettant de vaincre l'ennemi, etc.) ou d'abstrait (obtention d'une promotion, victoire morale, prise de décision, etc.).

Tous les personnages qui participent à une même quête n'ont pas nécessairement le même objet. Par exemple, des personnages participant à une course ou une compétition pourraient tous vouloir gagner (même quête et même objet) et alors un seul d'entre eux finirait par atteindre l'objet; ou encore leur objet respectif pourrait être différent : la victoire, finir dans les cinq premiers, battre un record personnel, finir la course, etc. Dans ce cas, les personnages atteindront ou non leur objet de façon indépendante (sauf si plusieurs personnages ont comme objet des buts qui ne peuvent être atteints que par un nombre limité de personnages).


mardi 29 mars 2016

Schéma actanciel : destinataires, adjuvants et opposants

Dans le schéma actanciel, les destinataires sont les personnages à qui bénéficie l'objet de la quête. Déterminer qui sont les destinataires, c'est déterminer quels personnages ont intérêt à ce que la quête réussisse. Ce qui ne signifie pas que les destinataires ont intérêt à ce que la quête soit menée par le sujet : dans certains cas, la personnalité de celui qui complétera la quête sera capitale pour la qualité de vie dans la suite des choses.

Les adjuvants sont ceux qui aident le sujet à atteindre l'objet de la quête. Ils ne sont pas nécessairement des destinataires (par exemple, un mercenaire aidera à vaincre l'ennemi sans profiter de la paix qui s'ensuivra, un personnage rencontré au hasard des péripéties échangera un service contre sa collaboration sans même connaître l'existence de la quête, un ami aidera simplement pour son ami, la tempête qui ralentit la progression de l'ennemi sera terminée depuis longtemps à la fin de la quête, etc.). Un adjuvant peut donc avoir un intérêt personnel à collaborer à la quête différent de celui des destinataires, puisque de son point de vue, il s'agit en fait d'une quête différente.

Les opposants sont ceux qui nuisent au sujet pour atteindre l'objet de sa quête. Mais, ça n'implique pas qu'ils soient tous opposés à l'objet de la quête. Certains pourraient même ne pas le connaître, vouloir obtenir l'objet à la place du sujet, s'opposer au héros simplement par plaisir, par vengeance ou parce qu'ils n'aiment pas le sujet.

Les relations entre les personnages peuvent évoluer au cours du récit. Certains personnages peuvent ainsi changer de catégorie en cours de route. Ils peuvent donc être tour à tour adjuvants et opposants. Aussi, les destinataires, adjuvants et opposants peuvent dépasser les acteurs du récit et être des concepts, des objets, des valeurs, des évènements, des coïncidences, des lois de la physique… qui ont un impact dans le déroulement du récit.

Partager les personnages entre destinataires, adjuvants et opposants est un bon exercice pour :
— situer les personnages les uns par rapport aux autres dans leurs interrelations,
— établir les motivations de chacun,
— trouver des alliances (temporaires ou permanentes),
— développer les intrigues secondaires,
— rendre cohérentes les réactions de chacun des personnages lors des avancées, des stagnations ou des reculs de la quête,
— etc.


lundi 21 mars 2016

Schéma actanciel : sujet

Dans le schéma actanciel, le sujet est le personnage (ou les personnages) qui entreprend la quête. Il représente le point de vue selon lequel la quête est analysée. Ainsi, pour une même intrigue, le sujet peut être celui qui veut réussir à obtenir quelque chose ou son opposant le plus farouche qui veut l'empêcher de l'obtenir. En fait, la quête est nommée selon le point de vue du personnage choisi comme sujet. Celui-ci est le point central du schéma actanciel. Il induit le point de vue qui sera analysé. 

Lorsqu'on construit un schéma actanciel, on rempli d'abord la case « sujet ». Ensuite, les autres informations sont déduite de par le point de vue du personnage choisi comme sujet.

Pour un récit où le narrateur adopte le point de vue de plusieurs personnages, il peut être utile de faire un schéma actanciel différent pour chacun des personnages dans le rôle du sujet pour chaque intrigue dans lesquelles ils sont impliqués.

mercredi 2 mars 2016

Schéma actanciel : destinateur

Dans le schéma actanciel, le destinateur initie la quête. Il peut déclencher l'évènement perturbateur, mandater le héros ou pousser le personnage principal à prendre les choses en main. S'il s'agit d'un personnage, il veut pour une raison ou une autre que la quête se fasse. Il peut s'agir d'un personnage créé spécifiquement pour remplir ce rôle, du sujet lui-même, d'un de ses acolytes ou encore d'un groupe de personnages plus ou moins distinct. Il est possible de considérer une valeur comme destinateur si celle-ci prend une importance capitale dans la psychologie du sujet (par exemple, le sens de l'honneur, l'ambition, la vengeance, etc.). Un évènement pourrait être considéré comme destinateur s'il place le sujet dans une situation où il n'a pas le choix de réagir (rupture, mise en danger, etc.). Encore plus abstrait, le sujet peut être mandaté par une attente qu'il croit qu'on (la société, ses parents) a envers lui, par une prophétie, par son destin.

L'importance du destinateur réside dans ce qu'il précise la motivation du sujet. Au cours du récit, cette motivation, par sa spécificité, justifie les décisions et les réactions du sujet; les cordes sensibles sur lesquelles pourront jouer, à leur insu ou en toute connaissance, ses adjuvants pour lui redonner confiance, pour qu'il choisisse un plan plutôt qu'un autre, pour le conseiller, et ses opposants, pour le démotiver, pour le piéger, pour le détourner de sa quête.

lundi 8 février 2016

Schéma narratif : dénouement et situation finale

Le dénouement est l'avant-dernière-partie du schéma narratif. Il met fin aux péripéties en présentant le résultat de la quête, c'est-à-dire son échec ou sa réussite. Il montre la réussite de l'attachement du lecteur pour le(s) personnage(s) principal(aux) dans tout ce qui précède lorsque l'émotion du lecteur est alignée sur celle du(des) personnage(s) principal(aux). Cet élément peut être très court, même tenir dans une seule phrase ou s'étirer en explications.

La situation finale est la dernière partie du schéma narratif. C'est un retour à un état d'équilibre. Comme lors de la situation initiale, cet état n'est pas nécessairement statique. Elle peut comporter une ouverture vers d'autres intrigues. Elle ajoute peu à l'intrigue principale. Son rôle est plutôt du côté de la relation lecteur-personnages. Elle rassure le lecteur sur ce qui arrivera à ses « nouveaux amis » et facilite la séparation en présentant une transition entre un moment fortement émotif et l'arrêt de la relation.

L'équilibre atteint dans la situation finale est idéalement différent de celui de la situation initiale. Même s'il peut y ressembler lorsque l'intrigue principale s'est terminée par un retour à la normale (état de paix, retour d'un personnage chez lui, etc.), mais l'évolution des personnages et le résultat des autres intrigues amènent un élément de différenciation.


lundi 1 février 2016

Schéma narratif : péripéties

Les péripéties (ou le nœud) remplissent la partie centrale du schéma narratif. Ce sont l'ensemble des actions entreprises par les personnages pendant la quête. Elles peuvent servir à faire avancer la quête, à la faire stagner ou même à jouer sur les relations entre les personnages qui sont embarqués dans cette quête. 

Les péripéties se concluent généralement par un état de tension ou de déséquilibre maximal (climax)


Si la situation initiale est le contexte du récit, les péripéties en sont le rythme. Celui-ci est créé par :
— l'agencement entre les intrigues principale, secondaires et tertiaires,
— l'originalité dans la manière d'amener les actions qui souvent ne sont pas originale en elles-mêmes (toutes les intrigues pigent dans le même bassin de séquences d'action ((départ, trahison, rencontre, épreuve, etc.)) mais chaque séquence d'action choisie gagne à être rendue unique par les caractéristiques des personnages, du contextes et de l'intrigue racontée),
— la régularité ou l'irrégularité entre l'arrivée des différentes péripéties,
— la personnalités des personnages, notamment dans les dialogues et les interactions,
— la division en chapitres ou en sous-chapitre,
— l’organisation du temps du récit (prolepse, analepse, temps réel, résumé, ralenti, ellipse),
— la présence d'éléments de surprise qui sont des faits, événements, conséquences, etc. que le lecteur (et souvent les personnages) ne peut pas prévoir,
— l'alternance des émotions,
— etc.


lundi 18 janvier 2016

Schéma narratif : événement perturbateur

L'évènement perturbateur ou élément déclencheur est la deuxième partie du schéma narratif. C'est un changement fondamental qui mène à l'intrigue principale, c'est lui qui provoque la quête ou la mission du héros. Tout comme la situation initiale, il peut être raconté de façon rétrospective lorsque le récit débute à l'étape des péripéties. Il peut s'agir d'un événement simple ou d'une accumulation d'évènements. Par exemple, un personnage qui vit un deuil, une rupture amoureuse, une trahison amicale et une perte d'emploi dans un court laps de temps réagira différemment que s'il ne subissait qu'une de ces pertes. L'évènement perturbateur comprend donc l'ensemble de ces pertes.


Pour que le lecteur croit à la quête, l'évènement perturbateur doit avoir une résonance émotive pour les personnages. Si ce n'est pas pour le personnage principal (ou le héros), cela doit l'être pour au moins un groupe ou un personnage. Il faut qu'il y ait au moins quelqu'un quelque part qui ait un intérêt (une motivation) à ce que la quête soit entreprise. Cet intérêt prend généralement sa source dans une émotion ou une valeur. L'évènement perturbateur gagne donc à être choisi et présenté avec soin.



lundi 4 janvier 2016

Schéma narratif : situation initiale

La situation initiale est la première partie du schéma narratif. C'est un état d'équilibre, mais pas nécessairement un état statique. Car l'équilibre proposé est celui du récit et non pas celui de la vie des personnages. C'est-à-dire que les personnages peuvent y vivre des émotions fortes, des conflits, des rapprochement, etc. Les intrigues secondaires peuvent être déjà amorcée, mais pas l'intrigue principale qui est celle qui brise l'état d'équilibre proposé par le récit.

Cette situation précise le contexte dans lequel se déroulera l'action : le lieu, le temps, les personnages impliqués, leurs rôles et interactions, etc. Cette étape est la première opportunité — et parfois la seule — pour l'auteur de créer un lien d'attachement entre le lecteur et les personnages. Elle n'est jamais complètement sautée, même si elle le semble parfois. Dans les récits qui proposent l'évènement perturbateur ou la première péripétie comme entrée en matière, la situation initiale se retrouve entremêlée à l'un ou à l'autre selon le cas. Le contexte étant essentiel à la bonne compréhension du récit, il doit donc en faire partie.



lundi 12 janvier 2015

Estimer la longueur finale d’un texte

Déterminer la longueur approximative que le texte aura dans sa forme finale peut être un atout dans la planification du travail d’écriture, mais aussi un moyen efficace d’analyser la progression du premier jet. Cela peut aussi nous aider à choisir le style du projet, complexifier ou simplifier une intrigue si cela s’avère nécessaire pour atteindre un objectif (en nombre de mots).

En tenant compte de notre plan et de quelques autres questions, il est possible d’estimer cette longueur avant de commencer à écrire proprement dit et d’ainsi diminuer le travail de reconstruction de l’intrigue après coup.


Les éléments à prendre en compte :


Identification
de la situation initiale
                                                  Écart entre
Identification                                         les deux
de la situation finale

                             +
 Style
    +
 Nombre de personnages
     +
 Intrigues secondaires
     =
Longueur approximative du texte


Écart entre la situation initiale et la situation finale :
Cet écart se calcule à l’aide d’un plan standard ou d'un schéma narratif. Plus l’écart sera grand, plus il y aura de péripéties pour passer de l’un à l’autre, plus le texte sera long.

Style :
Le style comprend le type d’écriture choisi et l’organisation interne du texte. La description narrative sera-t-elle concise ou élaborée ? Les descriptions de lieux et de personnages très précises ou plutôt générales ? Y a-t-il beaucoup ou peu d’informations à fournir au lecteur ? L’histoire comportera-t-elle des ellipses ou sera-t-elle racontée en détail ? 

Nombre de personnages :
Le nombre de personnages influe sur la longueur d’un texte, cela prendra plus de place (en nombre de mots) pour décrire quatre personnages plutôt que deux, pour faire agir sept personnages plutôt que quatre. Plus de personnage, c’est peut-être aussi plus d’intrigues secondaires.

Intrigues secondaires :
Le nombre d’intrigues secondaires ainsi que leur complexité influence la longueur d’un texte. Il faut aussi déterminer si les intrigues secondaires s’intégreront aux péripéties de l’intrigue principale (dans ce cas, elles nécessiteront moins d’espace) ou feront l’objet de scènes à part (ce qui allonge le texte).


Évidemment, tous ces facteurs ne sont pas toujours faciles à prendre en compte. Toutefois, avec la pratique, ce calcul peut s’avérer être un outil utile améliorer notre capacité à construire des intrigues et à les mettre en mots.  



Caroline

lundi 29 septembre 2014

Comment

Lors de la rédaction d’un récit, il n’est pas rare que des questions commençant par l’adverbe comment nous viennent à l’esprit.

— Comment amener mes personnages du point A au point B ?
— Comment résoudre une difficulté ?
— Comment communiquer une information (narration, dialogue, implicitement, explicitement, en une fois, par bribes, etc.) ?
— Comment se déroule telle situation (métier, rituel, etc.) dans la vraie vie ?
— Comment utilise-t-on telle ou telle technique ?
— Comment reconnaît-on telle technique, tel objet, tel être vivant, etc. ?
— Comment éviter que mon intrigue soit trop linéaire ou trop invraisemblable ?
— Comment les personnages doivent-ils agir les uns envers les autres ?
— Etc.

Les réponses aux comment sont souvent multiples. Et, il y en a souvent plus d’une d’intéressante. Elles nous forcent donc à choisir. Par exemple, il peut exister une dizaine de façons de se rendre du point A au point B. Il est souvent plus constructif de ne pas s’arrêter à la première réponse qui nous vient à l’esprit, mais d’en lister plusieurs. Puis, de les soupeser avant de choisir celle qui enrichira le mieux notre récit.

Caroline

lundi 15 septembre 2014

Pourquoi

La motivation est essentielle pour donner de la profondeur aux personnages et de la crédibilité à l’intrigue. C’est normal, l’être humain a besoin de comprendre (c’est une des occupations principales du cerveau) et les lecteurs n’échappent pas à cette règle. C’est la raison pour la laquelle Pourquoi est un mot qui doit nous accompagner tout au long de la conception de notre récit. 

— Pourquoi les personnages s’engagent-ils dans l’action ?
— Pourquoi cette réaction plutôt qu’une autre ?
— Pourquoi le personnage cache, confie ou donne une information ?
— Pourquoi donner ou cacher une information aux lecteurs ?
— Pourquoi les interactions entre les personnages amènent l’intrigue dans un sens ou dans l’autre ?
— Pourquoi les personnages réussissent ou échouent devant une épreuve ou un obstacle ?
— Pourquoi un personnage ressent une émotion plutôt qu’une autre ?
— Pourquoi utiliser un mot plutôt qu’un synonyme de connotation différente ?
— Etc.


Des fois, les réponses à ces questions apparaissent explicitement dans le texte. D’autres fois, elles sont invisibles (entre les lignes) servant alors à maintenir la cohérence du récit. Mais chacune d’elle est importante pour la logique et la vraisemblance de l’histoire, pour faciliter l’écriture, pour rendre plus logique et agréable la lecture.


Caroline

lundi 28 juillet 2014

Le conflit



Il se trouve au cœur de chaque histoire. N’est-il pas l’élément déclencheur du schéma narratif et la quête (résolution du conflit), élément central du schéma actantiel? Autant le conflit pousse les personnages à prendre position par rapport à lui, autant il leur permet d’évoluer. Il détermine le choix de ce qui sera raconté comme il influence les actions et les issues possibles. Plus la résolution d’un conflit comprend d’obstacles, de détours et d’oppositions, plus les personnages devront démontrer leur ingéniosité, leur force, leur complicité, leur ruse, etc.

Les conflits peuvent être de différents types :

1- Personnage contre personnage : deux protagonistes ont un objectif opposé et entrent alors en conflit.

2- Personnage contre lui-même : il peut s’agir d’un choix moral ou éthique à faire, d’un conflit entre deux valeurs très importantes pour le personnage, ou encore d’une quête au cours de laquelle le personnage doit s’améliorer, développer certaines capacités, acquérir de nouvelles connaissances pour atteindre son objectif.

3- Personnage contre le monde (la nature, une entreprise, une idée, etc.) : que ce soit un désastre naturel, une guerre religieuse, une injustice commise par une entité étatique, un vice dans le système de justice en place, un mode de fonctionnement en société qui brime certains droits, etc., ce type de conflit oppose autre chose qu’un personnage au principal protagoniste.

Un conflit peut en appeler un autre; par exemple deux personnages peuvent avoir un conflit entre eux tout en devant s’entraider pour résoudre un conflit contre le monde. Ou encore, il se peut qu’un conflit fasse des p’tits; par exemple, une perte d’emploi peut avoir des conséquences sur tous les domaines de la vie, pas seulement le domaine professionnel.

Le conflit se divise généralement en sous-conflits qui se résolveront progressivement. La résolution d’un sous-conflit peut en amener un autre comme elle peut être la solution à plusieurs autres sous-conflits.

Pour terminer, il ne faut pas oublier que les personnages principaux ne sont pas là que pour subir le conflit, mais surtout le résoudre et évoluer grâce à lui.

Caroline

lundi 7 juillet 2014

Le paradoxe ou le dilemme

Paradoxe : Il s’agit d’une affirmation, d’une opinion (ou de la conclusion d’une situation) d’apparence contradictoire ou contraire à l’intuition, mais qui (souvent après démonstration) ne peut être considérée comme fausse. Certaines démonstrations prouvent hors de tout doute que l’affirmation contre-intuitive est vraie, d’autres démontreront que l’affirmation n’est ni vraie ni fausse et qu’il en va de même pour l’affirmation intuitive. Ce sont les plus embêtants.

Dilemme : situation où l’on doit choisir entre deux possibilités comprenant toutes deux des avantages et des inconvénients. Souvent, la décision finale est dictée par une hiérarchisation de nos valeurs.


Si les dilemmes sont d’usage courant autant dans le langage que dans la littérature, les paradoxes sont moins courants (ou en tout cas, moins nommés pour ce qu’ils sont). Mais, ils sont tous deux très utiles pour organiser la structure d’une intrigue, pour donner de la profondeur au récit ou aux personnages et même pour faire évoluer ces trois éléments. Voici un aperçu des possibilités qu'offrent ces deux éléments.


Les paradoxes en actions :
1- créer des effets du destin (par exemple, selon la statistique, il y 0,508 chance (près de ½) que dans un groupe de 23 personnes deux d’entre elles aient la même la date d’anniversaire). C’est assez fréquent dans la réalité pour considérer cela comme un effet de réalisme plutôt qu’un stéréotype et, assez contre intuitif pour que les personnages croient à un signe du destin.
2- Mettre à l’épreuve les personnages (et par la bande, les lecteurs). S’ils arrivent à se démarquer de l’opinion reçue et à convaincre le lecteur du bien-fondé de leur affirmation. Le récit se marquera mieux dans l’esprit du lecteur et son intérêt pour la suite de l’histoire sera augmenté.
3- Créer des situations dont les personnages auront beaucoup de mal à se défaire (au moins du point de vue du lecteur)
4- Souligner le côté paradoxal de certains aspects de la vie. (Par exemple, un temple qui a complètement brûlé peut-il être reconstruit et considéré comme le vrai temple ? Et, s’il y a été réparé et rénové peu à peu jusqu’à ne reste que des matériaux de rénovation et aucun matériau original ? La réponse que les différents personnages donneront à cette énigme peut amener le récit dans diverses directions.)
5- Trouver des solutions qui s’éloignent des stéréotypes et des clichés habituels.


Les dilemmes en actions
1- Créer l’évènement déclencheur ou orienter la progression d’une intrigue.
2- Définir et étoffer la psychologie des personnages.
3- Créer des groupes de personnages qui s’affrontent en mettant en lumière les arguments de chacun en évitant la dichotomie du mal contre le bien, mais en restant plus réaliste sur les choix réels de leur situation.
4- Mettre en lumière des choix ou des conséquences moins connues.
5- Faire évoluer un personnage qui changera son point de vue sur un dilemme après que ses décisions l’aient amené à vivre diverses péripéties.
6- Créer un choix déchirant, autant pour les personnages que le lecteur. (Par exemple, sauver un ami ou poursuivre une quête et sauver une centaine d’inconnus ? Un n’est pas nécessairement meilleur que l’autre, mais le choix révélera un aspect important du personnage)


Explicites ou implicites, les dilemmes et les paradoxes sont le reflet de la façon dont, souvent, les évènements arrivent dans la vraie vie, alors autant ils augmentent le réalisme d’une histoire, autant ils peuvent l’enrichir en mettant les personnages à l’épreuve et en les obligeant à se révéler aux lecteurs.


Caroline

lundi 30 juin 2014

Écrire un scénario catastrophe ou une tragédie

Le scénario catastrophe et la tragédie sont le reflet d’un mode de penser des anxieux. Pour faire court, il s’agit d’une réaction en chaîne d’évènements négatifs qui est poussée jusqu’à une catastrophe finale et irréversible, une apocalypse inévitable. La tragédie finit mal, tout le monde le sait, mais le scénario est le pendant plus optimiste où le (ou les) héros réussisse(nt) à vaincre la catastrophe finale (au moins pour eux).

1- Penser à une situation anxiogène.
La situation initiale peut être déjà grave comme l’arrivée imminente d’un astéroïde ou très banale comme un appel manqué parce que le personnage conduit. Elle est de peu d’importance, puisqu’une tragédie ou un scénario catastrophe peut être extrapolé de n’importe quelle situation.

2- Noter les pensées (peurs) dans l’ordre où elles apparaissent jusqu’à leur paroxysme.
Ces idées constitueront les péripéties et la trame narrative du texte. Nous pouvons noter la suite des conséquences sans plus ou ajouter diverses réactions possibles qui peuvent causer ou amplifier les conséquences.

3- Imaginer des comportements antiproductifs.
Cela devrait être facile puisqu’ils sont nombreux : mauvaise foi sincère, généralisation hâtive, fuite en avant, évitements et échappements, intolérance à l’incertitude, voir la vie de façon dichotomique, double évaluation, conclusion sans preuve, erreurs de logique, etc. Ces comportements nous serviront à définir les personnages qui précipitent les conséquences négatives de la catastrophe annoncée ou qui s’opposent au(x) héros.

4- Imaginer des comportements productifs.
Ils sont aussi nombreux : trouver des alliés, s’intéresser au fonctionnement des choses, connaître les outils et les personnes ressources utiles, prendre des initiatives (parfois controversées), oser le ridicule, s’informer, partager son savoir, fragmenter les problèmes, différencier observation et interprétation, mettre à l’épreuve ses idées, s’exposer, etc. Ces comportements seront utiles pour établir la personnalité du héros (qui combat les faits) et de ses alliés.


Tout ne se résume pas à ces quatre étapes. Il restera encore à cerner la situation exacte, à vous informer sur les différents évènements menant à la catastrophe, à créer des relations entre vos personnages, etc. Toutefois, cela constitue une base de réflexion très utile pour établir un plan préliminaire.


Caroline

lundi 7 avril 2014

Division en chapitres

Un texte présenté en une seule section (tout d’un bloc) peut paraître rébarbatif pour le lecteur. Si votre projet d’écriture a une certaine ampleur, il est fort à parier que vous voudrez le diviser en chapitres. Cela vous aidera à organiser l’intrigue selon les moments-clés qui la composent. La division en chapitres est donc un outil pour l’auteur, mais aussi pour le lecteur.

Voici quelques questions pour guider votre réflexion sur le sujet :
  • Préférez-vous avoir un très grand nombre de chapitres, ou une petite quantité?
  • Doivent-ils tous être à peu près de la même longueur ou non?
  • Comment choisir le meilleur segment où introduire le début d’un nouveau chapitre?
  • Comment utiliser la division des chapitres pour mettre en valeur le rythme de l’intrigue?
  • Quelle sorte de division permettra de captiver le lecteur au point qu’il n’arrêtera pas sa lecture à la fin d’un chapitre en particulier?
  • Est-ce que la longueur de vos chapitres plaira au type de lecteur que vous souhaitez attirer?
Il n’y a malheureusement pas de règle d’or en la matière. Si on observe le procédé des auteurs tant classiques que contemporains, la division des chapitres varie. Certains, comme Germaine Guèvremont pour Le Survenant, préfèrent des chapitres à la longueur relativement égale et longue. D’autres, comme Anique Poitras pour Le Roman de Sara  et Sauve-moi comme tu m’aimes, optent pour des chapitres courts — très courts même, certains ne tenant que sur une demi-page. D’autres encore, par exemple Victor Hugo ou Stendhal, découpent leurs textes de façon très irrégulière. Ainsi, le choix revient à l’auteur (même si parfois l’éditeur y mettra son grain de sel).

Malgré tout, voici quelques pistes pour vous aider à sectionner votre récit :
  1. Repérez les changements/coupures dans votre texte, tant au niveau du lieu, du temps que du point de vue. Ils sont généralement de bons passages où intégrer le début d’un nouveau chapitre. Par exemple, si votre récit comporte plusieurs personnages qui se trouvent en des lieux différents, vous pourriez utiliser l’alternance entre l’action des uns et des autres pour découper votre texte. Si le point de vue passe d’un personnage à un autre, vous pourriez décider de terminer un chapitre sur une scène et commencer le suivant avec la fin de la même scène, mais vue par un autre personnage. Vous pourriez aussi choisir d’alterner le point de vue de deux personnages, chacun s’exprimant à tour de rôle au fil des chapitres.
  2. Détectez les moments-clés de votre intrigue, là où survient un bouleversement. Ce sont généralement les passages où vous voudrez intégrer du suspens ou un effet de surprise. Idéal pour les fins de chapitre!
  3. Ayez une vue d’ensemble sur votre récit. Vous pourrez alors décider de la meilleure façon de le diviser; ce peut être selon les étapes de l’intrigue (situation initiale, évènement perturbateur, première péripétie, deuxième péripétie, etc.), en fonction des rebondissements qui la découpent (chaque chapitre finit sur un rebondissement, qui sera développer dans le suivant), selon le point de vue des personnages tel qu’expliqué ci-dessus, ou encore en fonction des idées que vous développez.
  4. Travaillez particulièrement les fins de chapitre de manière à attiser la curiosité du lecteur, qui tournera la page vers le prochain chapitre.
Enfin, souvenez-vous qu’une bonne division de votre texte doit en faciliter la compréhension et générer l’envie d’en poursuivre la lecture.

Karine

lundi 24 février 2014

La fin : heureuse ou malheureuse?

En tant qu’auteur (et comme lecteur aussi), avez-vous tendance à privilégier les happy end où :
  • les méchants sont punis et les bons s’en sortent vainqueurs;
  • les héros obtiennent ce pour quoi ils se sont battus tout au long de l’histoire;
  • l’amour triomphe;
  • l’équilibre est rétabli et tout le monde en est soulagé;
  • les héros nagent dans le bonheur;
  • etc.

Ou préférez-vous les finales plus réalistes, parfois tristes, voire tragiques? Plusieurs raisons poussent certains auteurs à opter pour une fin plutôt malheureuse :
  • par souci de réalisme;
  • pour laisser la porte ouverte à une suite;
  • afin de se conformer à un genre;
  • pour stimuler une réflexion (laisser le lecteur tirer ses propres conclusions);
  • parce qu’on y réserve un élément de surprise;
  • etc.

Que la fin choisie soit heureuse ou malheureuse, l’important lorsque vos héros y parviennent est que leur quête soit résolue (ou en voie de l’être) et qu’il y ait un retour à la stabilité. Évidemment, la situation finale ne peut pas être identique au contexte initial de votre histoire, avant qu’il n’y ait brisure de l’équilibre (élément perturbateur), puisque la situation finale n’est pas un retour à la case départ. Tout au cours de votre récit, vos personnages auront évolué et fait des apprentissages; ils sortiront changés des péripéties que vous leur aurez imposées.

Triste ou agréable, la fin de votre histoire a toute son importance : c’est votre mot d’adieu pour le lecteur, c’est votre dernière chance de laisser votre marque, de donner envie de vous lire (et pourquoi pas, de vous relire?). L’impression donnée avec la finale de votre récit est bien souvent ce qui restera imprégné dans la tête du lecteur, longtemps après qu’il aura tourné la page.

Karine


lundi 10 février 2014

Le schéma actanciel


Le schéma actanciel, en comparaison au schéma narratif, permet de distinguer les rôles et les relations entre les actants d’un récit en les classifiant selon six catégories réparties sur trois axes. Voici une représentation visuelle du schéma actanciel :




L’axe du désir/vouloir
Un sujet poursuit la quête d’un objet. Généralement, le sujet est un personnage qui a ou à qui on donne un objectif à atteindre (l’objet). Cet objectif peut prendre la forme d’un objet à acquérir (le médaillon de la déesse Océoria), d’une action à poser (délivrer la demoiselle en détresse), d’une valeur à défendre (la justice), d’une qualité à prouver (sa bravoure, son courage, sa ruse), etc.

L’axe de la communication/transmission
Le destinateur est ce qui pousse le sujet à atteindre son objectif (la déesse Océoria, l’intrépidité, l’amour), alors que le destinataire est ce qui bénéficiera de l’atteinte de cet objectif (la demoiselle délivrée, le sujet lui-même).

L’axe du pouvoir
Tout ce qui aide le sujet dans sa quête de l’objet est un adjuvant. Tout ce qui lui nuit est un opposant.

Commentaires généraux
Notons que les actants d’un récit ne se limitent pas à ses acteurs (personnages ou animaux et objets animés), mais englobent aussi tout objet, concept, valeur, etc., qui puisse avoir un impact (un rôle, une relation) dans le déroulement du récit. Ainsi, un actant pourrait être la rafale de vent, le sabre, le pirate cruel, le courage, le chat du voisin, le bruissement des feuilles mortes, la vendeuse de maïs soufflé, l’espoir…

Ensuite, il est fréquent que le même actant soit classifié sous différentes catégories. Par exemple, le sujet est souvent aussi un des destinataires de sa quête.

Également, chaque catégorie peut contenir plus d’un actant : le destinateur peut être à la fois un personnage et une valeur, les destinataires peuvent être multiples, les adjuvants et les opposants sont généralement aussi nombreux que le nombre de péripéties vécues par le sujet, etc.

Enfin, il va sans dire que plus d’un schéma actanciel peut être tiré du même récit. Il suffit, par exemple, de choisir d’analyser le récit selon le point de vue d’un autre sujet. Pour qui souhaiterait en savoir davantage sur le schéma actanciel, voici un lien intéressant.

Karine

lundi 20 janvier 2014

Le plan parallèle

Le sujet, l’angle, l’approche

Ce plan sert à nourrir notre réflexion afin de mieux définir ce qu’on a envie de raconter. Il n’est bien sûr pas essentiel pour écrire, mais il aide à rentabiliser son temps et son écriture.

Le sujet (aussi appelé thème), c’est large, très large même (par exemple, le commerce, la guerre, la science, l’amour, le hockey). Il est possible de regrouper sous un même sujet des récits très divers et très nombreux. Des textes différents tant au niveau de la forme, du style, du genre littéraire, de l’intrigue, des personnages que de tout ce qui fait une histoire peuvent être issus d’un même sujet. Définir son sujet, c’est une bonne piste de départ à notre réflexion sur notre texte en chantier. Mais, pour écrire, il faut plus.

L’angle, c’est l’endroit par où nous regarderions le sujet s’il était en trois dimensions. Puisqu’il est impossible de tout écrire ce qu’il y a à dire sur un sujet dans une même histoire, il faut choisir. Déjà, c’est plus précis. À ce stade, nous avons une meilleure idée de ce que nous voulons écrire. Les personnages se précisent alors étant donné qu’ils ne pourront pas être les mêmes (personnalités, métiers, convictions, etc.) selon l’angle choisi.

L’approche, c’est encore plus défini. Elle se rapporte au point de vue. L’histoire sera celle duquel (ou desquels) des protagonistes ? Le narrateur sera-t-il extérieur ? Aura-t-il accès aux pensées des personnages ? Sera-t-il le personnage principal lui-même ? Etc. À ce stade, c’est l’intrigue et le plan conventionnel qui se trouvent à se préciser.

Exemple de plan parallèle :

Thème : La course à pied.

Angle : Un magazine de mode qui veut en faire son sujet du mois.

Approche : Point de vue de la rédactrice en chef.

Voici un plan très simple. En détaillant les deux derniers points, nous pourrons le rendre encore plus efficace.



Caroline

lundi 21 octobre 2013

Le schéma narratif

Le schéma narratif permet de retracer le déroulement d’un récit, de lister les étapes clés de l’histoire. Il comporte cinq éléments :
  1. Situation initiale ou incipit : on met le(s) héros en contexte. La situation est stable.
  2. Élément déclencheur /évènement perturbateur : l’équilibre est rompu, un élément vient modifier l’état actuel des choses. Le(s) héros sont lancés sur une quête.
  3. Déroulement ou péripéties : l’ensemble des actions posées par le(s) héros pour rétablir l’équilibre ou résoudre la quête.
  4. Élément de résolution ou dénouement : on met fin aux péripéties, le(s) héros cessent leur quête (que ce soit parce qu’ils ont atteint leur but ou parce qu’ils ne pourront jamais l’atteindre).
  5. Situation finale : retour à la stabilité ou à l’équilibre, bien que la situation soit différente de celle du début.

Quelle utilité?
On peut vouloir mettre sur papier le schéma narratif d’un récit avant d’entamer sa rédaction et ainsi s’en servir comme plan de travail. Ce schéma permet en effet de décoder les grandes lignes du récit et évitera à l’écrivain de se perdre dans les méandres des intrigues secondaires qui se grefferont certainement au récit principal. Le schéma narratif permet aussi d’établir sommairement la psychologie des héros et le contexte dans lequel ils évolueront.

Il est aussi possible d’en rédiger un en cours d’écriture, surtout si on a l’impression de se perdre en cours de route. Il mettra alors en lumière certaines scènes qui ne font pas avancer l’action ou d’autres scènes qui mériteraient d’être peaufinées davantage. On peut également rédiger différents schémas narratifs afin de visualiser les différentes possibilités d’un récit et mieux orienter l’écriture de sa finale, ou encore pour détailler les diverses intrigues secondaires.

En un mot, le schéma narratif est un outil pour l’écrivain, et ce dernier l’utilisera selon ses besoins personnels.

Karine