Aucun message portant le libellé monde littéraire. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé monde littéraire. Afficher tous les messages

lundi 16 novembre 2015

Salon du livre de Montréal 2015

Quel grand événement littéraire que le Salon du livre de Montréal! Et quelle joie que d'y participer!

Nous vous invitons, chers amis lecteurs, blogueurs, auteurs, à profiter de l'occasion pour venir nous rencontrer. Voici nos séances de signatures : 


Caroline

Mercredi 18 novembre :
- de 9 h à 12 h au stand des Éditions du Phoenix (# 511)
- de 13 h à 16 h au stand des Productions Dans La Vraie Vie (# 202)

Jeudi 19 novembre :
- de 15 h à 17 h au stand des Éditions du Phoenix (# 511)

Vendredi 20 novembre :
- de 18 h à 21 h au stand des Productions Dans La Vraie Vie (# 202)


Karine


Samedi 21 novembre :
- de 9 h à 11 h  au stand des Éditions du Phoenix (# 511)

Dimanche 22 novembre :
- de 10 h à 12 h au stand des Éditions du Phoenix (# 511)

Au plaisir de discuter littérature en votre compagnie!

 
Karine


mardi 24 mars 2015

Le Programme du droit de prêt public (DPP)

Le Programme du droit de prêt public (DPP) est géré par le Conseil des arts du Canada depuis 1986. Celui-ci verse annuellement aux auteurs canadiens inscrits une compensation pour l’accès public gratuit à leurs livres dans les bibliothèques publiques du Canada. Actuellement, plus de 20 000 auteurs et plus de 90 000 titres admissibles sont consignés au programme.

Sept bibliothèques publiques pour chacun des groupes linguistiques sont sélectionnées chaque année à titre d’échantillon pour établir la disponibilité des titres et, par conséquent, déterminer les versements du DPP. Cet échantillonnage est représentatif des diverses régions du Canada et inclut d’importantes collections. 

Pour s’inscrire, il faut être auteur ou coauteur, illustrateur ou photographe, traducteur, collaborateur d’une anthologie, ou encore directeur de rédaction avec une contribution écrite originale. Par ailleurs, la contribution doit représenter au minimum 10% de l’œuvre. Il faut aussi être citoyen canadien ou résident permanent du Canada.

Les ouvrages admissibles au programme sont les suivants :

  • recueil de poésie, pièce de théâtre, roman, recueil de nouvelles, livre jeunesse, essai ou étude;
  • ouvrage d'au moins 48 pages ou, dans le cas d’une œuvre jeunesse, au moins 24 pages;
  • ouvrage imprimé et détenant un numéro ISBN (les œuvres électroniques sont donc exclues);
  • œuvre publiée au plus tard le 1er mai de l’année en cours.

Lors de l’inscription, en plus du formulaire à remplir et à signer, il est demandé de fournir pour chaque titre : 

  • une photocopie de la page titre;
  • une photocopie de la page de copyright;
  • une photocopie de la table des matières, le cas échéant.

L’inscription d’une œuvre au programme ne se fait qu’une seule fois et doit être faite par la personne admissible. Les années subséquentes, seuls les nouveaux titres sont à ajouter au dossier. Chaque année, la période d’inscription se déroule du 15 février au 1er mai. Les formulaires et les documents requis doivent être acheminés par voie postale.

Pour s’inscrire ou pour plus de renseignements : http://plr-dpp.ca/DPP/programme/default.aspx

Karine

lundi 5 janvier 2015

L’ANEL

En 1992, l’Association des éditeurs et la Société des éditeurs de manuels scolaires du Québec fusionnent afin de créer l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), qui compte aujourd’hui près de 100 maisons d’édition membres. Ces maisons d’édition se situent au Québec, en Ontario, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick.

La mission de l’ANEL est de soutenir la croissance de l’industrie de l’édition et d’assurer le rayonnement de la littérature québécoise et canadienne française, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Six objectifs ont été définis :
  1. Soutenir le développement d’une édition nationale de langue française et en favoriser la promotion et la diffusion.
  2. Étudier et défendre les intérêts tant généraux que politiques et économiques de ses membres.
  3. Étudier toute question relative à la profession et diffuser l’information auprès de ses membres;
  4. Contribuer à la promotion de la lecture et à l’utilisation du livre comme outil essentiel du développement de la personne;
  5. Établir entre ses membres des rapports de confraternité.
  6. Défendre la liberté d’expression et le droit d’auteur.*
Pour remplir sa mission, l’ANEL se divise en plusieurs comités et délégations, chacun menant à bien une diversité de projets. Un premier comité est celui de Québec Édition, qui coordonne la tenue de stands collectifs dans plus d’une dizaine de foires et salons du livre à travers le monde. En 2014, ce comité a également lancé le programme Rendez-vous, dont l’objectif est d’inviter annuellement des professionnels de divers pays intéressés à faire l’acquisition des droits d’œuvres francophones canadiennes et de leur faire découvrir la vitalité de l’édition d’ici. Ce programme inclut un volet de soutien aux éditeurs, offrant des mentorats pour les moins expérimentés sur les marchés internationaux, un atelier gratuit portant sur la cession de droits et un guide sur le contrat de licence de publication d’une œuvre à l’étranger. Enfin, ce comité organise aussi des missions commerciales pour explorer et percer de nouveaux marchés.

Un autre comité-phare de l’ANEL est celui de la formation, des services aux membres et du mentorat, qui gère entre autres le programme de perfectionnement professionnel. Ce programme se compose d’ateliers, de webinaires, de rencontres et d’un colloque abordant diverses facettes de la profession d’éditeur : gestion, production, marketing, exportation, etc. Ce comité octroie aussi de l’aide financière aux éditeurs désirant participer à des formations offertes par d’autres institutions ou ayant recours aux services d’un formateur qui se déplace en entreprise. Une liste d’institutions offrant des formations sur les métiers de l’édition est disponible sur le site de l’ANEL.

Le comité de promotion du livre est, quant à lui, responsable de la création de la revue Collections, publiée six fois par année. Cette revue s’adresse aux bibliothèques publiques du Québec et vise à faciliter le développement des collections et la création d’activités en leur sein. C’est aussi grâce à ce comité que la série Parfum de livre a vu le jour. Il s’agit de vidéos proposant une incursion dans différents aspects du monde de l’édition, disponibles sur La Fabrique culturelle, la nouvelle plateforme web de Télé-Québec. Pour l’année à venir, notons que le comité a dans sa valise à projets celui de concevoir une application cellulaire permettant aux utilisateurs de créer facilement des listes de lecture.

Parmi les autres accomplissements et charges de l’ANEL, il y a :
  • la coordination de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA);
  • l’administration du Programme de promotion dans les médias imprimés pour le compte du Conseil des Arts du Canada;
  • la participation à la remise des Prix littéraires des enseignants de français, dont l’objectif est de stimuler l’intérêt des enseignants pour les œuvres littéraires d’ici et, par ricochet, de les faire connaître et apprécier par leurs élèves;
  • l’inauguration et la gestion de l’Entrepôt de livres numériques ANEL-De Marque, le plus grand espace virtuel dédié à l'entreposage et à la gestion de livres numériques représentant la production éditoriale francophone au Québec et au Canada;
  • membre fondateur et membre du conseil d’administration de la Banque de titres de langue française (BTLF) et de la Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction (Copibec);
  • la participation constante à la Table de concertation interprofessionnelle du livre;
  • la mise en place d’activités de recherche, d’enquête, de sondage et de veille informationnelle, dont les résultats sont présentés dans le bulletin FORUM-ÉDITION réservé aux membres de l’ANEL;
  • beaucoup plus encore.

 Pour un auteur, le site web de l’ANEL constitue une source importante d’information :
  • le répertoire de ses membres offre, pour chacune des maisons d’édition membres, une courte présentation expliquant ses champs d’expertise, les coordonnées complètes si disponibles (incluant les noms des personnes-ressources), le lien vers son site web, le nom de ses distributeurs, le nombre de titres publiés annuellement et le nombre total de titres à son catalogue, etc.;
  • une liste d’événements et activités littéraires, avec liens vers les sites web concernés;
  • une section complète sur l’histoire du livre et de l'édition au Québec;
  • etc.


Karine


lundi 25 août 2014

L'UNEQ



L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) est un syndicat professionnel qui regroupe aujourd’hui près de 1 500 écrivains. Depuis sa fondation en mars 1977, l’UNEQ s’est donné pour mandat la promotion et la diffusion de la littérature québécoise, ici comme ailleurs, ainsi que la défense des droits socio-économiques des écrivains. De plus, le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs l’a accréditée en 1996 pour négocier et conclure des accords-cadres définissant les conditions d’embauche des travailleurs professionnels autonomes du secteur littéraire.

Afin d’accomplir son mandat, l’UNEQ réalise diverses publications que l’on peut aisément — et à peu de frais — se procurer : outils pour négocier les contrats d’édition, informations sur la fiscalité, renseignements sur les droits socio-économiques des écrivains, un bulletin trimestriel intitulé L’Unique, etc. Aussi, l’UNEQ participe et prend position dans de nombreux débats où les droits des écrivains sont en jeu, tel que celui entourant la réglementation du prix du livre neuf. Enfin, l’UNEQ rend accessible, sur son site web, une grille de tarifs et d’honoraires, un calendrier d’événements littéraires, l’information sur son programme de parrainage et ses activités de réseautage, l’information sur diverses formations, sur les fonds, bourses, subventions, prix et concours, et bien plus encore! En un mot, le site de l’UNEQ est une mine d’informations utiles dédiée aux écrivains.

La cotisation annuelle pour devenir membre de l’UNEQ varie entre 50$ (pour une première année d’adhésion) et 140$.

Quelques avantages à être membre de l’UNEQ :
  • Gratuité des consultations juridiques (à concurrence d’une consultation d’une heure par année, un tarif spécial s’applique pour une consultation de plus longue durée)
  • Gratuité des consultations fiscales par téléphone (à concurrence d’une consultation de 15 minutes par année, un tarif s’appliquant pour toute consultation excédant cette durée ou pour une seconde consultation durant la même année)
  • Accès gratuit à la trousse de perfectionnement professionnel sur le Web, L’auteur, un agent autonome, celle-ci comportant plusieurs guides en format PDF et des vidéos sur six sujets liés à deux des principaux volets du métier d’écrivain (les volets contractuel et promotionnel)
  • Tarif préférentiel pour la location de salles à la Maison des écrivains
  • Éligibilité à la Bourse d’écriture Jean-Pierre-Guay-Caisse de la Culture
  • Et plus encore…


Que vous soyez membre ou non, l’UNEQ offre de nombreuses possibilités d’élargir votre réseau professionnel et de mieux vous outiller comme écrivain. À vous d’en profiter!

Karine

lundi 2 juin 2014

Copibec

Dans le monde littéraire — comme dans bon nombre d’autres domaines artistiques —, il existe une panoplie d’associations et d’organismes aux objectifs variés. Nous avons pensé faire la présentation de certaines organisations québécoises et canadiennes qui comportent un intérêt pour les auteurs…




Copibec

La Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction, que la plupart connaissent sous le nom de Copibec, a été fondée en 1997 par l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) et l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL). Copibec est une organisation à but non lucratif. Elle a pour mission de gérer, au nom des éditeurs et des auteurs québécois qui lui en ont donné le mandat, les droits de reproduction de leurs œuvres. Grâce à des ententes bilatérales intervenues avec les sociétés de gestion de plusieurs pays, Copibec gère également les droits de reproduction des œuvres étrangères, ainsi que celles publiées au Canada.

Selon l’article 3.(1) de la Loi sur le droit d’auteur :
Le droit d’auteur sur l’œuvre comporte le droit exclusif de produire ou reproduire la totalité ou une partie importante de l’œuvre, sous une forme matérielle quelconque, d’en exécuter ou d’en représenter la totalité ou une partie importante en public et, si l’œuvre n’est pas publiée, d’en publier la totalité ou une partie importante.*

Ainsi, Copibec vient faciliter la tâche aux titulaires de droits (éditeurs et auteurs) en faisant office de guichet unique en matière de gestion du droit de reproduction.

En d’autres termes, Copibec est un intermédiaire entre les personnes qui procèdent, pour toutes sortes de raison, à des reproductions d’œuvres protégées par le droit d’auteur (écoles, entreprises, organismes de tout genre, troupes de théâtre, individus, etc.) et les personnes qui détiennent les droits sur les œuvres reproduites (éditeurs, auteurs, illustrateurs, etc.). Par le biais des nombreuses licences qu’elle accorde, Copibec collecte des sommes pour les reproductions effectuées. Puis, ces sommes sont reversées aux titulaires de droits sous forme de redevances.

Comme auteur, il est avantageux que vos œuvres soient inscrites au répertoire de Copibec et que votre compte d’auteur soit correctement complété (Copibec aura besoin de vos informations personnelles pour émettre un chèque à votre nom, le cas échéant). Généralement, il revient à l’éditeur d’inscrire les titres de son catalogue, mais il existe certains cas où ce sera à l’auteur de le faire (si vous avez publié à compte d’auteur ou si vos droits vous ont été rétrocédés, par exemple). Sachez que Copibec représente à ce jour près de 850 éditeurs québécois de livres, de journaux et de périodiques, et quelque 23 000 auteurs québécois et canadiens.

Si vous écrivez pour des revues ou des journaux, vos articles font probablement partie du répertoire de Copibec, qui en gère par conséquent les droits de reproduction. Vous pourriez recevoir des redevances pour la reproduction de vos textes, notamment si vous avez le statut de pigiste. De même, si vous êtes un créateur des arts visuels (peintre, sculpteur, photographe, illustrateur) et que vos œuvres ont été reproduites dans des journaux, des livres et des revues, vous pourriez être admissibles à certains paiements effectués par Copibec.

Enfin, les employés de Copibec peuvent répondre à plusieurs de vos questionnements en matière de droit d’auteur, sinon ils sauront vous référer au bon endroit.

Karine