L’hédonisme philosophique :
Celui-ci affirme que la recherche
du plaisir sous-tend le choix des actions humaines. Par exemple, les buts ne
sont pas recherchés pour eux-mêmes, mais pour le plaisir qu’ils peuvent nous
apporter. Pour cette philosophie, la recherche de plaisir et l’évitement de la
souffrance sont la meilleure raison morale d’agir.
S’inspirer de l’hédonisme dans la
conception d’un personnage peut amener à différents résultats dont les
principaux sont :
— L’hédonisme extrême : le personnage croit à cette
philosophie sans limites, sans nuances et sans remises en question. C’est un être
qui peut appliquer ce principe de façon individuelle en ne pensant qu’à lui ou, au contraire, se sentir porteur d’une vérité et vouloir la partager avec tout le
monde. Mais, dans tous les cas, ses actions sont sans demi-mesure, et il ne
tient compte d’aucune autre préoccupation.
— L’hédonisme mesuré : le personnage croit à la beauté
de cette philosophie. En fait, il croit plus à la beauté du bonheur partagé et agit de façon à développer un contexte permettant à celui-ci d’émerger dans le
monde (par exemple, Patch Adams dans le film Docteur Patch représente ce type d’hédonisme).
Ce n’est pas une recherche du plaisir pour le plaisir, mais pour rendre les
vertus du plaisir accessibles à tous.
— L’antihédonisme : le personnage ne croit pas aux
vertus du plaisir. Il croit que celui-ci n’est qu’une perte de temps ou l’apanage
des fainéants. Il oppose fermement plaisir et raison. Il a une idée de la
morale qui s’approche du devoir, un devoir basé sur un raisonnement logique et
non sur l’empathie, la compassion ou une autre émotion.
Évidemment dans une histoire, il y a généralement plusieurs
personnages, et c’est le clash (ou les ressemblances) entre les différences
psychologiques qui jetteront une des bases principales des intrigues.
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