jeudi 2 septembre 2021

Plus que 20 jours avant la sortie en librairie!

 Chut! Ne dites pas aux gars que le hockey est un sport de filles


    En l’absence d’une équipe masculine dans sa ville, Charlie, un jeune garçon passionné de hockey, se joint aux Brise-glaces de Neigette-sur-le-Lac, une formation entièrement féminine qui traîne une feuille de route impressionnante. 

   « C’est le casque bien enfoncé sur la tête qu’il saute sur la patinoire. Il remarque rapidement que quelque chose ne va pas. Marie-Joëlle, l’entraîneuse, est assaillie par les joueuses qui lui demandent des explications. 

     — On ne peut pas avoir un gars avec nous.

     — On est une équipe d’élite.

    — Il va rester sur le banc, au moins ? Il ne va pas jouer pour vrai? 

    Tout le monde parle en même temps et le nouveau venu ne saisit pas chaque mot. Mais pour l’entrée discrète qu’il espérait effectuer, c’est raté. Alors qu’il avait prévu les épater avec ses arrêts spectaculaires avant de révéler son identité, il doit désormais revoir sa stratégie. 

    Charlie redresse les épaules pour montrer qu’il ne compte pas se laisser intimider et s’approche en silence… »



lundi 28 juin 2021

L’été, cet allié de la concentration et de la mémorisation

 

    La concentration et la mémorisation ont parfois besoin d’un coup de pouce, d’un effort conscient de notre part.

    Elles ont aussi besoin de périodes de repos, de moments où le cerveau travaille en sourdine pendant que nous sommes occupées à autre chose, de nouvelles idées qui viennent se greffer à notre réflexion.

    Puis, quelques rappels ne leur font pas de tort, surtout pour une mémorisation à long terme.

    La détente et le plaisir sont essentiels pour permettre à notre cerveau et à notre corps de se ressourcer, de se reposer et d’améliorer nos capacités de concentration et de mémorisation.

    Décrocher, c’est le summum du bonheur pour l’esprit après un effort soutenu.

    Avec le début de l’été qui se pointe et le soleil qui vous invite à venir jouer dehors. N’oubliez pas de répondre à son appel une fois de temps en temps.

    Et, la culpabilité? Trouvez-lui un fond de tiroir bien sombre où la ranger afin de ne plus y penser.


Pour plus de conseils sur la concentration et la mémorisation

Québec : L’attention, la concentration et la mémorisation, les productions Dans La Vraie Vie

France : Devenez un crack Booster vos capacités d'apprentissage, Kiwi

dimanche 14 février 2021

Qu’est-ce qui différencie l’histoire, l’intrigue et le récit?

   

        Il est facile de confondre ces trois concepts qui se ressemblent. D’autant plus que dans le langage courant, il arrive fréquemment qu’ils soient utilisés l’un pour l’autre ou présentés comme des synonymes.

        Cependant, pour mieux décortiquer un texte afin de le travailler, il est utile de bien les distinguer. Cela est indispensable pour concevoir ou pour modifier la structure du texte, pour faire le tri entre segments essentiels et segments superflus et pour vous guider autant dans l’écriture que dans la réécriture.


Histoire : Ce qui est raconté.

        Elle peut être réelle ou fictive. Mais dans un cas comme dans l’autre, elle ne se résume pas qu’au récit. Une action peut faire partie de l’histoire sans faire partie du récit. L’inverse peut aussi être vrai, certains récits ajoutent des actions à des histoires réelles, par exemple dans le cas de biographies romancées.

        Une même histoire peut être racontée de plusieurs façons. Par exemple, son récit pourrait être humoristique ou dramatique, il pourrait faire appel au suspense. Le ton n’est pas le seul élément qui fait l’objet d’un choix dans un récit. Ainsi, le choix du narrateur est important. L’histoire peut comporter des actions inconnues de certains de ses protagonistes, mais le récit ne peut pas comporter d’actions inconnues du narrateur ou des points de vue choisis par l’auteur. Ainsi, si l’auteur décide de ne montrer que les points de vue des personnages A et B, le récit ne pourra pas montrer de façon directe les évènements (de l’histoire) d’où ces personnages sont absents. Ces évènements, pour être dans le récit, devront être relatés aux personnages A et B.


Intrigue : Ensemble des actions qui font progresser le récit de l’évènement perturbateur au dénouement.

        Un récit peut être constitué de plusieurs ensembles d’actions qui parfois suivent des voies parallèles et d’autres fois se rejoignent ou s’entremêlent. On parle alors d’intrigues principales et secondaires. Par exemple, si Maude (le personnage central de l’histoire ou du récit) vit des difficultés au travail et fait une rencontre importante dans sa vie personnelle, il est possible que ces deux intrigues ne provoquent aucun évènement en commun ou qu’elles se recoupent de manière ponctuelle ou encore qu’elles se rejoignent et finissent par ne faire plus qu’un (par exemple, si le personnage de la rencontre personnelle devient un collègue, un compétiteur ou un allié dans la résolution de la difficulté).


Récit : Comment l’histoire est racontée par le narrateur.

        Le récit est le texte lui-même. C’est la manière dont l’histoire est transmise aux lecteurs. Il peut être subdivisé en segment (narration, dialogue, description, explication, etc.).

        Le contenu du récit ne dépend pas seulement de l’histoire qu’il raconte, mais aussi de l’élément central que l’auteur veut faire ressortir en écrivant le récit. Dans l’histoire de Maude, un auteur pourrait choisir de mettre l’accent sur l’intrigue liée à la rencontre personnelle et un autre auteur pourrait décider de plutôt mettre en valeur la difficulté au travail. Les deux récits n’auront alors pas la même intrigue principale, même s’ils racontent la même histoire.

        Aussi, le narrateur pourrait raconter l’histoire dans un ordre non chronologique ou choisir de retarder le moment de divulguer certaines informations aux lecteurs alors que les personnages de l’histoire eux les connaissaient plus tôt.

        Le narrateur choisit aussi comment chaque élément de l’histoire sera raconté (dans le détail, par un dialogue, par un résumé) ou ne sera pas raconté (ellipse). Il pourrait aussi choisir pour des fins de simplification de combiner deux personnages en un seul ou de faire que deux évènements n’en deviennent qu’un. Cela peut se produire dans le cas d’une histoire réelle. Mais aussi dans le cas d’une histoire fictive, lorsque cette dernière est adaptée à un nouveau média (film, par exemple) ou lorsqu’une nouvelle version en est faite.

        Ainsi, il peut être fait différents récits d’une même histoire, il n’y a qu’à penser aux nombreuses versions des textes classiques ou aux remakes du cinéma pour bien voir la distinction entre les deux termes.


Les subdivisions du récit :

        Pour raconter l’histoire, le narrateur dispose de diverses stratégies de communication :

 *La narration : celle-ci sert à maintenir la cohérence du texte. Elle sert à développer l’enchaînement logique des actions faisant partie des différentes intrigues.

*La description : celle-ci sert à informer le lecteur de ce qu’il ne peut pas voir. Elle guide le lecteur dans la manière dont il imagine un personnage, un lieu, une situation, un objet, etc. Elle peut aussi, en attirant le regard d’un personnage (et du lecteur) d’un côté, provoquer un effet de surprise ou retarder stratégiquement une autre action du récit.

*L’explication : celle-ci sert à rendre les actions des personnages plus compréhensibles pour le lecteur en lui expliquant les causes ou les effets de certaines actions.

*Le dialogue : celui-ci sert à partager au lecteur les paroles, les pensées, les sentiments, les opinions et la personnalité des personnages.


mercredi 7 mars 2018

Un deuxième tome pour la trilogie Destins croisés


C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous vous annonçons la parution de notre plus récent roman jeunesse, La légende du faux pirate. Ce deuxième tome de la série Destins croisés publiée aux éditions du Phoenix présente la suite des péripéties de Luis, Miguel et Cara, dont on a pu faire la connaissance dans le premier tome intitulé Le mythe d’Océoria.

 Le mythe d'Océoria
 La légende du faux pirate

La légende du faux pirate est disponible depuis la mi-février dans la plupart des librairies et en ligne. Pour en savoir davantage sur ces romans d’aventure pour les 10-12 ans, sur notre processus d’écriture et sur nos projets à venir, nous vous invitons à visionner cette entrevue donnée à la journaliste Marie-Claude Pilon dans le cadre de l’émission Les Nouvelles du Sud-Ouest diffusée sur TVSO :



Karine

mardi 30 mai 2017

Type psychologique de personnages (17)

Le pragmatisme
Cette doctrine met l'utilité au centre de tout. Ainsi, selon le pragmatisme, la valeur, l'importance et même la véracité d'une idée ou d'une théorie est évalué strictement en fonction de son utilité, son côté pratique, son usage concret.

Le personnage pragmatique juge donc par ce qu'il voit et non par ce qu'il comprend. Pour lui une démonstration a plus de poids qu'une explication. Il peut :

— rejeter une idée ou une théorie parce que les résultats ne sont pas visibles (ou démontrables) facilement ou rapidement,
— croire à une illusion, malgré un manque de logique,
— ne pas voir l'intérêt du progrès (pourquoi changer quelque chose qui fonctionne?),
— avoir de la difficulté à pardonner les échecs des experts ou des professionnels,
— croire que si quelque chose fonctionne dans une situations, cela doit marcher en tout temps,
— ne rien croire de ce qu'il n'a pas lui-même fait l'expérience,
— penser que seul l'apprentissage « réel » compte et que les livres et les études sont surévalués,
— ne pas aimer, ni même comprendre, les nuances, les exceptions et les cas particuliers,
—vouloir que les problèmes ou les conflits se règlent rapidement,
— avoir une façon très logique de penser qui exclut les émotions,
— préférer toujours le concret à l'abstrait,
— considérer que les métiers « concret » ou manuel ont plus d'importance pour la société que les métiers « abstrait » ou intellectuels,
— détester lorsque les autres personnages hésitent ou prennent le temps de réfléchir avant d'agir,
— ne pas aimer les conditionnels (par exemple, cela pourrait réduire les risques de ….),
— etc.


Le personnage pragmatique aime que les choses soient simples, faciles à comprendre et à utiliser. Si on veut lui demander un effort supplémentaire, il faut lui faire une démonstration (concrète, visuelle, etc.) évidente (appréciable, dont les résultats sont facilement accessibles, etc.) qui lui prouvera hors de tout doute que l'investissement supplémentaire (en effort, en temps, en réflexion, en matériel, en personnages, etc.) en vaut la peine.



lundi 1 mai 2017

Type psychologique de personnages (16)

Le Zen
Le personnage zen n'est pas seulement serein, ce qui serait un état passif. Le zen est un état actif qui s'entretient par la méditation silencieuse et l'étude d'énigmes paradoxales. C'est une activation de la pensée pour la transformer en une forme d'art authentique et créatrice dont les principales vertus sont la sagesse (ou connaissance de la vraie nature de la réalité) et la compassion pour tous les êtres sensibles. Cet art de la pensée se développe dans un contexte de pensées où l'interdépendance est la véritable nature de la réalité et où l'art de vivre le moment présent est central.


Donc, le personnage zen :
— a une vision globale des situations et des contextes,
— perçoit le moment présent comme une partie d'un tout et non pas comme complet en lui-même, mais vit quand même chaque moment présent un à la fois,
— respecte tous les êtres dotés de sensibilité,
— peut prendre des décisions différentes du « commun des mortels »,
— découvre des relations (ou des liens de causes à effets) qui ne sautent pas aux yeux,
— se tient loin des potins, des qu'en-dira-t-on, des bavardages, etc.
— prend régulièrement du temps pour lui-même,
— se laisse peu ou pas guider par ses émotions, encore moins par ses peurs,
— cultive la compassion et l'empathie,
— ne présume pas des conséquences; il considère qu'il en existe tout un éventail de possibilités,
— etc.


Le personnage zen espère atteindre un idéal important pour lui. L'amélioration personnelle est donc une de ses préoccupations principales, parfois, au point de le faire paraître déconnecté de la réalité pour les autres personnages.


Caroline

lundi 3 avril 2017

Type psychologique de personnages (15)

La couardise:
Le personnage couard est un lâche. Il ne ressent pas seulement la peur, il y cède. Il fige ou il fuit devant les difficultés ou les situations qui sont hors de sa zone de confort. Ainsi, un lâche ne l'est pas nécessairement dans tout : un personnage couard peut être prompt à se battre et incapable de se « montrer faible » (dire ce qu'il ressent, demander ou accepter de l'aide, poser des actions qui vont à l'encontre des us et coutumes, etc.).


La couardise peut amener un personnage à :
— abandonner ou trahir ses amis,
— jouer le jeu de ses ennemis,
— laisser un malentendu se propager,
— empêcher la résolution de la quête ou la faire échouer,
— laisser une injustice se produire,
— ne pas remplir un engagement ou une promesse,
— accepter un compromis défavorable,
— ignorer volontairement une situation problématique ou un conflit,
—envoyer d'autres personnages faire ce qu'il devrait faire lui-même,
— se créer une image forte pour éviter de se dévoiler aux autres,
—enjoliver ses qualités et ses points forts pour montrer qu'ils valent mieux que les autres qualités ou points forts,
— dévaluer ce qui est hors de sa zone de confort,
— éviter certaines situations,
— mentir sur ce qui s'est réellement passée,
— se chercher des excuses pour ne pas avoir fait quelque chose avant même de promettre de le faire,
— se trouver un faire-valoir,
— relever les erreurs des autres pour se défendre,
— garder un autre personnage dans son entourage au cas où il aurait besoin d'un bouc-émissaire,
— etc.


Le personnage couard tient avant tout à ne pas affronter sa peur. Il n'y succombe pas par manque de force, mais il met des efforts considérables pour se justifier d'avoir agi lâchement, sans jamais admettre avoir été lâche. S'il l'admettait, ce serait le premier pas vers une évolution de personnage.